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Oboman 5 - Jumpin' with Art

J-LUC OBOMAN FILLON
FREDERIC EYMARD
OLIVIER HUTMAN
BRUNO ROUSSELET
KARL JANNUSKA

hautbois d'amour & cor anglais
alto
piano
contrebasse
batterie

Pour son 17ème album en leader, J-Luc Oboman Fillon, la référence mondiale du hautbois Jazz, a réuni quatre excellents Jazzmen autour d'arrangements originaux et personnels de la musique des Jazz messengers d'Art Blakey (Wayne Shorter, Bobby Timmons, Freddie Hubbard, Cedar Walton).
 
Originaire de Mantes la Jolie, ville à l'époque très tournée vers le Jazz, il a eu très tôt la chance d'assister à de nombreux concerts de Jazz. Au début des années 80, il y découvre les Jazz Messengers et rencontre  le grand maître  des tambours, Art Blakey . Le directeur du festival lui avait demandé de prêter son ampli  basse à  Charles Fambrough en échange d'une place de choix au concert! Les rideaux s'ouvrent, l'orchestre explose sur un Witch Hunt de Wayne Shorter, qui lui donne le vertige : il reste béat, enivré, euphorique ! Il achète le disque « Live in Paris », disque de l'année 1981, disque essentiel à son cheminement jazzistique. Depuis lors, il a toujours été passionné par la musique des Jazz Messengers et par conséquent par celle de Wayne Shorter.

 

Mais comment et pourquoi vouloir rejouer cette musique aujourd'hui, et surtout avec comme front line un Hautbois/cor anglais et un violon alto ??? D'autant que le Guinness Book classe le Hautbois parmi les deux instruments de musique les plus difficiles à jouer (l'autre étant le cor d'harmonie). La reconnaissance du milieu Jazz et au-delà a pourtant incité Oboman à poursuivre son aventure de pionnier.

Régulièrement, il se ressource dans la musique des grands compositeurs : En 2006, ce fût « Echoes of Ellington » et en 2014, l'album « Oboman Plays Cole Porter ». Ces deux albums ont été vivement salués par la critique, notamment pour la qualité et l'originalité des arrangements.

Ce nouveau projet « Jumpin' with Art » - sans doute en référence au  « Jumpin' at the Woodside » de Count Basie – un autre souvenir de jeunesse - et à un petit jeu de mot entre Art Blakey et Art musical...-  se présente dans un format plus conventionnel avec une solide rythmique => piano (et/ou Fender Rhodes), contrebasse et batterie . « Lorsque j'ai évoqué ce projet avec Olivier Hutman et Fred Eymard, puis ensuite avec Bruno Rousselet et Karl Jannuska, j'ai senti immédiatement un enthousiasme et une adhésion totale au projet. Banco ! » dixit Oboman.

Dans un premier temps, il dit s'être replongé avec délice dans tous les enregistrements des Jazz Messengers avec, 40 ans plus tard, une oreille plus avisée et donc plus critique. Le choix définitif des morceaux a exigé un long processus d'écoute, de ré-écoute et  a été conditionné par l'intérêt et la faisabilité d'un arrangement. « Je souhaitais pouvoir malaxer, façonner cette matière musicale pour mieux me l'approprier. Je voulais du Groove, de l'Afrique, du Reggae, de l'énergie, un clin d'oeil à la musique classique avec le choral de This is For Albert – Bien sûr, je sais que c'est en hommage à Albert Ayler, mais, pour moi, c'est plutôt  en pensant à mon père, Albert, qui va sur ses 93 ans ! » dixit Oboman.

« Mon idée était d'essayer de faire sonner au maximum le couple hautbois-alto, donc, quand c'était possible, de jouer 3 voix simultanément. Puis les répétitions en quintet ont permis de régler les groove et de finaliser la forme des morceaux.  Chacun y allait de son avis sur la question et j'aime cela ! C'est une agréable et productive forme d'intelligence collective ».
   
Enfin, nos trois jours d'enregistrement qui se sont merveilleusement bien passés, dans la détente, la bonne humeur et l'envie collective de donner le meilleur ! Je suis profondément persuadé que ce 17ème album ne passera pas inaperçu !  La réunion du hautbois/cor anglais et d'un violon alto est une première dans l'histoire du Jazz. Oui, je suis hautboïste, oui, j'ai joué 10 ans dans la sphère classique mais, le Jazz lui, est profondément ancré en moi.

Ca groove, ça sonne, c'est joyeux !!! C'est Jumpin'with Art

Jean-Luc Oboman Fillon

www.jeanlucfillon.com

 

  • "La plénitude de sa sonorité confère à ses instruments –le hautbois et le cor anglais- une place dans le jazz à laquelle les anches doubles accèdent rarement." Franck Bergerot, Jazz Magazine

     

  • "Jean-Luc Fillon a certes imposé des instruments peu utilisés en Jazz ; il a surtout créé une couleur orchestrale inédite, toute de sensualité et de pulsation." Stéphane Carini, Jazzman

     

  • "La séduction et l’originalité de la musique de J-Luc Fillon doivent évidemment beaucoup à l’instrument qu’il utilise, le cor anglais, hautbois ténor en fa. Jean-Luc nous donne avec audace et virtuosité de nouvelles façons de l’aimer." Claude Carrière, France Musiques

     

  • "N’écoutez pas J-Luc Fillon en pensant qu’il joue d’un instrument peu utilisé en Jazz. Il n’a pas besoin de ce genre "d’indulgence", son talent de compositeur et d’improvisateur fait rapidement oublier l’instrument. Dès la première plage, on est sûr que J-L F. sait de quoi il parle et qu’il maîtrise tous les aspects essentiels de la musique de Jazz, sans parler de sa technique instrumentale au-dessus de tout soupçon."- Martial Solal

WHO PLAYED WITH WHO?

Olivier Hutman 

a joué avec Clark Terry, Barney Wilen, Pepper Adams, Art Farmer, Toots Thielemans, Didier Lockwood, Dee Dee Bridgwater, Sheila Jordan...

Bruno Rousselet

a joué avec Laurent de Wilde, Richard Galliano, Tom Harrel, Daniel Humair, Wynton Marsalis, Mal Waldron...

Frédéric Eymard

a joué avec Olivier Calmel, Didier Lockwood, Christophe Panzani...

Karl Jannuska

a joué avec Lee Konitz, Brad Mehldau, Lionel Loueke, Hugh Colman, Mark Turner, Kurt Rosenwinkel, Emile Parisien...

Jumpin' with Art : J-Luc Oboman Fillon 5tet.
03:44

Jumpin' with Art : J-Luc Oboman Fillon 5tet.

Jumpin' with Art est un nouvel album enregistré au studio de Meudon par le nouveau 5tet de J-Luc Oboman Fillon, Jumpin with Art, en hommage à Art Blakey et ses Jazz Messengers. Avec Frédéric Eymard, violon alto ; Olivier Hutman, piano; Bruno Rousselet, contrebasse ; Karl Jannuska, batterie et JLuc Oboman Fillon, hautbois d'amour et Cor Anglais. Sortie de l'album le 7 octobre 2022 chez Cristal Records. La parole à Jean-Luc Oboman Fillon A l'âge de 9 ans, par le plus grand des hasards, j'ai commencé à étudier le hautbois ; je voulais jouer du saxophone, l'instrument brillant que j'avais pu découvrir au premier rang de l'orchestre d'harmonie où mon père officiait à l'euphonium. Mais, le destin en a décidé autrement... Plus de place au saxophone, le professeur de saxophone me conseille alors de commencer le hautbois, quitte à revenir ensuite vers le sax – je ne suis jamais revenu vers le sax – ! Par ailleurs, habitant Mantes-la-Jolie, ville à l'époque très tournée vers le Jazz, j'ai eu très tôt la chance d'assister à des concerts de Jazz au centre culturel du bout de ma rue. Cela a commencé par du Free Jazz puis, très rapidement le Count Basie Orchestra. Grâce à mes copains qui eux avaient été acceptés en cours de sax, je me suis mis au tuba, puis à l'hélicon – incompatibles avec l'embouchure du hautbois !– puis finalement à la basse électrique pour rejoindre ce qui devait devenir le Jazzogene Band et mes premiers pas dans l'univers du Jazz.Le Jazz entrait peu à peu dans ma vie. Mon voisin d'en face n'était autre que Jean-Pierre Vignola, qui, à son déménagement, m'a légué une kyrielle de 33 tours Jazz et Blues de la collection Black & Blue et dont je garde un excellent souvenir. Puis, un jour, par le plus grand des hasards, j'ai rencontré Art Blakey et les Jazz Messengers. En 1982, ils étaient de passage à Mantes-la-Jolie, au grand cinéma d'alors, « Le Normandie ». Jean-Pierre Vignola m'appelle : « Pourrais-tu nous prêter ton ampli basse, on est en galère ». J'arrive, j'accours avec mon ampli sur le porte bagage. Je rentre et je suis immédiatement saisi par un trio qui jouait « A Night in Tunisia » ; le pianiste est tout jeune, il joue super et je ne le connais pas. Je prête mon ampli à Charles Farembough – ce jour là, j'aurais du lui demander des cours de contrebasse ! – qui me remercie et je salue Art Blakey. Le soir venu, j'ai alors droit à une place de choix, la plus belle, au milieu du premier rang ! Les rideaux s'ouvrent, j'ai à peine le temps de reconnaître le pianiste, enfin, je veux dire le trompettiste Terence Blanchard, que l'orchestre explose à 100 000 volts sur un Witch Hunt de Wayne Shorter, qui me donne le vertige : je suis béat, enivré, euphorique ! Plus tard, j'ai acheté le disque « Live in Paris », disque de l'année 1981, disque essentiel à mon cheminement jazzistique. Depuis lors, j'ai toujours été passionné par la musique des Jazz Messengers et par conséquent par la musique de Wayne Shorter. Mais comment et pourquoi vouloir rejouer cette musique aujourd'hui, et surtout avec un hautbois et un violon alto ??? Régulièrement, j'aime bien me plonger et me ressourcer dans la musique des grands compositeurs : En 1998, alors leader du Jazzogene Orchestra, j'ai enregistré 2 albums sur la musique de Gershwin ; puis en 2006, en quintet avec Glenn Ferris, Jean-Jacques Avenel, Tony Rabeson et João Paulo, l'album « Echoes of Ellington », plus récemment, en 2014, l'album « Oboman Plays Cole Porter », en trio « romantique » : piano, violon alto et hautbois. Ces quatre albums ont été vivement salués par la critique, notamment pour la qualité de mes arrangements. Dans un premier temps, je me suis replongé avec délice dans toute cette musique, avec, 40 ans plus tard, une oreille plus avisée et donc plus critique. Le choix définitif des morceaux a exigé un long processus d'écoute, de ré-écoute et a été conditionné par l'intérêt et la faisabilité d'un arrangement. Je voulais, comme à mon habitude, pouvoir malaxer, façonner cette matière musicale pour mieux me l'approprier. Je voulais du Groove, de l'Afrique, du Reggae, de l'énergie, une touche de nostalgie – le choral de This is For Albert – Bien sûr, je sais que c'est en hommage à Albert Ayler, mais, pour moi, c'est plutôt en pensant à mon père, Albert, qui va sur ses 93 ans ! Il en aurait connu des Jazzmen si cette musique l'avait intéressé... Sans doute pour la première fois dans le Jazz, la réunion du hautbois/cor anglais et d'un violon alto réellement « Jazz ». Oui, je suis hautboïste, oui, j'ai joué 10 ans dans la sphère classique mais, le Jazz lui, est profondément ancré en moi. ça groove, ça sonne, c'est joyeux!!! c'est Jumpin' with Art.

Association n° 09/41212152 - Siret 434 921 513 000 10 - APE 923 A
Licence 2 de Producteur de Spectacles n° 2-1021523
Siège social : 171, route de Marolles - 78670 Villennes/Seine

Rédaction : Webmaster
Traduction : Rachel Hirel
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Crédits photo : Michèle Belletti / Malik Chaïb / Armand Luciani / Lusimagem.com / Patrick Audoux / Alain d'Ortoli / Dominique Jouvet

Crédits vidéo : Guy Cosson / Jean-Yves Legrand / Pirouette Film / Eddy Woj

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